Arrivage de gravures
La gravure Coudovap de la 1.230K est arrivée, ainsi que celle de la 3.242 A1.
On va donc soudurer un peu d'ici quelques temps, mais avant cela il faut accueillir les nouvelles machines qui viennent d'arriver, ce sera pour la prochaine brève, sans oublier les réassorts de roues en cours d'usinage.
Bref, du pain sur la planche !

Réassort de fonderies
Juste avant la pause estivale, nous recevons un colis de fonderies dont les roues des monstres électriques du PLM.
Notre éleveur préféré a eu de la chance, car il nous reste suffisamment de grappes imprimées en 3D.
Les suivantes sont tout à fait fabricables grâce aux nouveaux contacts de prestataires en Suisse, mais ils ne sont pas aussi bon marché que Shapeways...
Nous avons aussi reçu les grappes d'appuis pour les trois exemplaires de notre petit pont Midi en Zéro.
Heureux de boucler cette affaire, qui nous permet enfin de rentrer dans nos frais pour cette échelle, jurant bien mais un peu tard qu'on ne nous y prendrait plus !
A l'arrivée aussi, des coeurs VMM de la dernière génération dont la réserve était épuisée.
Un autre arrivage important est attendu mardi prochain : les gravures qui manquaient parfois depuis plus de 2 ans...

VMM, un nouveau souffle ?
L'arrêt de la production de nos appareils de voie et de la collection VMM est un crève-coeur dont les multiples épisodes nous ont occasionné un fameux ascenseur émotionnel.
La grappe de détaillage injectée n'étant plus praticable, nous sommes toujours à la recherche d'une solution pérenne.
La veille technologique est intense cette année, avec deux belles surprises récentes :
- L'approche Templot que nous vous présentions récemment, une belle somme de pragmatisme britannique et de réussite résultant de l'approche bénévole des clubs,
- Les progrès incroyables de l'impression 3D grand public qui vient de dépasser les performances de machines professionnelles d'il y a seulement quelques années.
Ces méthodes sont-elles applicables à la biodiversité des réseaux français, malgré une production confidentielle ?
Après d'intenses réflexions, nous concluons que oui et sommes heureux de dévoiler le système ApoClips.
Attention : tout est encore à démontrer, cela prendra du temps.

ApoClips now !
Comme toujours dans VMM, la traverse peut être en tilleul découpé au laser, mais aussi en impression 3D si vous souhaitez reproduire des traverses métalliques ou béton par exemple.
L'idée est de décomposer le coussinet DC, ou la selle Vignole en deux parties.
Une embase est installée dans la traverse, parfaitement positionnée et orientée dans une mortaise rectangluaire.
Les rails sont installés sans risque de casse et sont également parfaitement positionnés.
On insère alors la seconde partie jusqu'au doux son du clips, et la micro-goutte de colle cyanoacrylate est peut-être nécessaire pour terminer le montage, ou peut-être pas : on verra aux essais !
Le dessin très particulier des pièces permet toutes les combinaisons et spécialités, en se basant toujours sur la même base de tenon et mortaise.
Vivement le doux parfum de la créosote chaude !

Premiers essais d'impression
L'imprimante d'un ami, déjà sollicité juste après son déballage, montre ici les premiers résultats.
Depuis ces clichés, les pièces ont déjà évolué...
Ces impressions seront faites en interne.
On se réjouit donc de voir de près ces premières grappes, nous en torturerons un certain nombre avant de stabiliser tous les paramètres et on se réjouit déjà de vous les proposer !

Une 1.150C ex G12, ça vous dit ?
Ce genre de texte, nous l'avons déjà écrit bien des fois quand on nous demande si nous avons déjà étudié telle ou telle locomotive réelle.
Mais on nous pose souvent cette question pour un modèle particulier existant ou futur, d'un industriel, d'un artisan ou en construction intégrale.
Comme tel ou tel autre modèle de la même machine n'est souvent pas basé sur les mêmes hypothèses ou solutions techniques, nous proposons de nombreux moyens pour adapter des roues reproduisant celles de la machine réelle à un modèle ou un autre.
Toujours est-il qu'il faut au moins étudier la machine réelle et son train de roues une première fois.
Dans le cas présent, donc, voici deux nouveaux rayonnages :
- 51912R : Motrice 1.150C M1245
- 51913R : Motrice 1.150C M3
Et le train complet correspondant, bien entendu.

Houston, on a un problème de pipeline...
Nous l'écrivions dans notre brève précédente, pour alimenter notre pipeline, nous devons pallier à la faillite de Shapeways.
Un rayonnage est une géométrie très particulière : une jante, un moyeu et des rayons sont complétés d'éventuels manetons, contrepoids, nervures et autres bricoles.
Si on cherche la fidélité, le moyeu déborde de l'épaisseur de la jante, de part et d'autre.
La pièce ne peut pas être modélisée dans une seule face de moule ouvrant, il faut creuser les deux faces.
Quand on crée le modèle maître, je passe sur les détails mais l'impression 3D n'est pas simple non plus car les techniques sans porte-à-faux ne sont pas applicables.
Exit donc les imprimantes stéréo à résine par exemple, car il faut supporter chacun des rayons et ce n'est pas possible sans reprise de la face interne !
Les techniques sans support comme les Multijet, Polyjet et autres Visijet répondent à ce souci.
Shapeways avait l'avantage de proposer cette technique, il nous faut donc le remplacer !

Heureusement, c'est possible.
En effet, nous avons trouvé un canal pour des prestations sur machines Stratasys, et même pas très loin de chez nous.
Ce n'est pas une multinationale à employés consommables comme Shapeways, mais une TPE helvétique dans ce cas, et les prix ne sont pas les mêmes.
On fera des essais dans les prochains jours, mais nous avons toute confiance.
D'ailleurs, par un autre canal, nous avons aussi accès à des imprimandes Stratasys reconditionnées, mais j'espère ne pas en arriver là !
En tout cas la solution s'applique au moins aux prototypes, mais sera probablement trop chère pour nos pièces de série.
Heureusement, nous avons plus d'un tour dans le sac...

Fraisage CNC, on déroule
Différents fraisages ont avancé : par exemple, plusieurs mors d'outils d'ajustage pour le rail à double champignon.
De même, la grappe Coudovap de la 1.230K est maintenant OK.
Un bon mois de pause avant la reprise !

La reprise du pipeline
Nous n'avions pas lancé de gravure depuis longtemps, une franche lassitude après dix ans de bagarre contre les moulins.
Les nouvelles gravures concernent la PO4500 et les Coudovap 3.242 A1 et 1.230K et des bricoles pour les copains.
C'est aussi l'occasion de faire le point sur le pipeline Apogée Vapeur, c'est-à-dire des développements et productions en cours.
Nous utilisons l'impression 3D pour trois domaines distincts : le conditionnement de nos jeux d'outils  VMM et Quadra, le prototypage de nos pièces de fonderies et la production des grappes de détaillage de nos appareils de voie.
Les conditionnements sont produits avec notre imprimante à fil.
Les prototypes continueront d'être produits par impression à haute définition sans support malgré l'arrêt de Shapeways.
Par contre, il faut une autre source et nous attendons quelques nouvelles la semaine prochaine.

Fraisage CNC et courbe d'apprentissage, suite
La grappe Coudovap de la 3.242 A1 présentée dans notre dernière brève a été refaite comme prévu en corrigeant les erreurs de jeunesse de votre serviteur : la voici brute de fraisage.
Reste à terminer les alésages des quatre portées, nous vous le ferons, puis de votre côté il faudra :
- dégrapper et ébavurer toutes les pièces,
- chanfreiner les quatre portées en réfléchissant à bien identifier le côté de l'entrée puis vous y tenir,
- ajuster la clef Coudovap sur le guide intermédiaire,
- créer soigneusement à la lime les méplats autour des masses de contrepoids.
Rien de bien difficile.
Seconde forme prototypée : le Coudovap de la 1..230K.
Nous referons avec d'autres paramètres de surfaçage, là on était un peu bourrins pour gagner du temps...

Veille technologique : voici l'oeuf de Colomb !
Merci à l'internaute attentif qui nous a signalé cette vidéo !
Nos amis britanniques regrettent peut-être le Brexit, mais ils gardent une belle créativité et tout leur pragmatisme pour l'impression 3D et la modélisation paramétrique.
On sait la difficulté de créer des coussinets de voie en double champignon, qui nous a amenés à les rapporter et à les fixer par tenon et mortaise sur les traverses bois, avec un bon résultat mais qui demeure fragile.
Par contre, nous sommes défavorables à l'impression 3D vus dans notre veille technologique, le volume amenant à des coûts prohibitifs en sous-traitance.
Templot réunit les meilleures pratiques actuelles :
- dessin 3D paramétrique,
- bois et découpe laser pour les traverses bois,
- impression 3D FDM des traverses métalliques ou béton,
- impression stéréo résine pour les petites pièces.
Astuce admirable : le coussinet en deux parties qui permet de poser le rail avant de l'immobiliser, les embases des coussinets sont insérées ou clipsées selon les cas.
Quant au coût de sous-traitance, il est éliminé en donnant accès au logiciel de paramétrage, au modéliste de fabriquer.
Inapplicable en France car si les modélistes impriment eux-mêmes, ABCyp semble avoir essayé : l'artisan est assailli de questions de base (choix d'imprimante, matériaux, paramètres), ne gagne rien et ne s'en sort jamais.
Par contre, l'approche semble praticable outre-Manche car les clubs sont actifs, bravo !